A l’entrée de l’estuaire

“En attendant Rodin”
À l’Entrée de l’estuaire présente une série d’images racontant la vie romanesque de Camille Claudel. Sculptrice de génie, elle rencontra RODIN très jeune, dans son atelier à Paris où il venait lui donner des cours ainsi qu’à sa colocatrice. Nous sommes en 1882. Très vite, il remarque le talent de Camille et l’incorpore dans son propre atelier dès l’année suivante pour travailler ensemble sur certaines commandes d’Etat.

L’exposition parlera de trois époques phares de sa vie de femme : l’attente d’un RODIN et d’un amour qui ne se fera finalement pas comme elle aurait aimé qu’il soit ; la période de deuil de cet amour et de ses enfants avortés ; puis le dernier acte tragique de cette folie qui s’installera progressivement dès 1906.
À L’entrée de l’estuaire parle donc de sa Camille, comme il dit avec compassion et amitié sincère, à travers cette série d’images réalisées avec l’une de ses modèles fétiches, Pauline Ja Painting, elle-même artiste peintre et comédienne amateur.

En quelques heures dans son atelier photographique, ils auront tenté de synthétiser cette histoire d’amour et de femme en utilisant également comme décor, de vrais habits de l’époque (fin 19e) prêtés par une costumière dijonnaise, Nelly GRAILLOT. Enfin, Camille nous a laissé d’innombrables lettres retrouvées ici ou là après sa mort. Alors, le photographe en reproduit certaines dans l’exposition, dont des lettres factices qu’elle aurait pu écrire elle-même et qu’il s’est permis d’écrire pour être plus encore en communion avec son âme et son histoire.

À l’entrée de l’estuaire est photographe amateur depuis plus de 30 ans.