Il y a dans l’approche photographique d’Ediluz une complémentarité entre tradition et modernité qui se révèle au travers de son travail sur la fête des morts au Mexique, rituel ancestral issu des cultures Précolombiennes qui lient étroitement la mort à la vie, et ce depuis le plus jeune âge.
Ce mariage culturel fait place au passage du temps, à la déliquescence des choses et des êtres, comme cette série d’images dans l’exposition Vestiges et Vénus où l’artiste oppose avec délicatesse et douceur la fuite des jours et de la matière dans l’envol léger et éphémère de la féminité.
Ces lieux abandonnés, comme des toiles anciennes patinées par le souffle des jours, contrastent subtilement avec la sensualité pensive des corps à demi dénudés.
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