Affiche Kaza

Kaza à l’Usine

Kaza expose ses peintures à l’Usine d’Uxegney du 6 au 28 juillet 2024. Entrée libre les week-ends de 10h à 19h.
Entre Art Brut et Street Art, figuratif et abstraction, Kaza a développé une œuvre visuelle forte. Refusé aux Beaux Arts de Nancy, il a persévéré et est aujourd’hui collectionné dans plus de 20 pays autour de la planète.

Qui êtes vous ?
J’ai grandi à Casablanca, au Maroc. Mon père venu en France pour travailler en tant que pâtissier. Ma mère est née au Maroc avec des origines espagnoles. Je suis arrivé à Nancy (France) à l’âge de 14 ans. J’ai fait des études de marketing par intérêt pour la communication et la création visuelle, ayant été refusé aux Beaux Arts. Devenu consultant graphiste, j’ai travaillé l’impact et l’émotion visuelle.

Pourquoi peindre ?
Par besoin ! Très jeune à 5 ans, j’ai découvert le plaisir sensuel du dessin, de la création, de la peinture et de la matière. Le travail sur soi avec ses émotions sont venus avec la maturité … et la possibilité d’avoir un atelier ! C’est la façon la plus évidente pour moi de m’exprimer.

Comment définir votre travail ?
Je pense que c’est le fruit d’un métissage culturel. Je m’inspire souvent de formes féminines ou de masques de type africain. Entre Art Brut et Street Art, je recherche harmonie, sensualité, énergie dans le mouvement, les couleurs et les textures.
La création étant un acte de remise en question, d’aventure et de renouveau permanent, j’accepte le risque de dérouter les gens qui me suivent.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je travaille une forme d’introspection. Bien sûr je me laisse influencer par l’extérieur, le quotidien, la rue, les expos, les musées, mes illustres prédécesseurs …
Quand je présente mon travail, certains passent, d’autres s’arrêtent, visiblement touchés. L’expression du visage en dit plus que le verbe. J’aime voir que je titille quelque chose de profond et je comprends que mon travail interpelle.

Vous cherchez à séduire le plus grand nombre ?
Non. Une œuvre n’a pas vocation à plaire à tous. Elle fait appel à une notre intimité et résonne différemment chez chacun. Dans une société à la fois régulée par des gestionnaires, des chiffres, des concepts, des dogmes, un environnement marketing mondialisé, des intelligences artificielles, l’humain a besoin de se trouver, de chercher en lui même un sens, une énergie vitale. Nous nous ressemblons
tous, nous essayons de gérer nos émotions. En même temps, nous sommes tous différents par notre manière de les gérer. C’est pourquoi face à mes tableaux, les réactions différent…
et j’adore ça !

Avez vous identifié un public particulier qui apprécie plus vos peinture ?
Non, pas vraiment. J’ai plusieurs fois été surpris par les acquéreurs. Aussi surpris d’avoir des collectionneurs dans des pays aussi différents que l’Allemagne, les états Unis, le Japon, la Thaïlande etc…
Même si je ne touche pas tout le monde , il y a tout de même un coté universel qui me fascine et m’étonne.

En savoir plus : Son site internet