Philippe Rochot

Vivre en ces déserts 
De l’Arabie au Tibesti : 1970 – 1980

Durant ses reportages dans ces régions d’Arabie ou du Tchad, dans les années 1970- 1980, Philippe Rochot a toujours été frappé par l’élégance et la dignité des populations et par la façon dont elles faisaient face au défi de ces terres brûlées.

La fascination du désert a toujours fait vibrer le cœur des hommes, celui des missionnaires et des explorateurs tels que Thomas Edward Lawrence, le père de Foucault ou Théodore Monot.
La passion pour ces étendues de sable à perte de vue qui nous ouvrent le cœur et l’esprit, attire aujourd’hui des milliers de visiteurs du Hoggar à la Namibie.

La péninsule arabe a payé le prix fort pour développer ses zones désertiques, fixer les bédouins et lancer des programmes d’éducation. D’autres pays comme le Tchad n’ont pas les moyens de financer de grands projets dans ces régions perdues. Le désert devient alors le repère d’éternelles rebellions comme celle des Toubous du Tibesti. L’avancée des sables et le dérèglement climatique poussent aujourd’hui les populations à gagner des zones moins arides, plus vertes, plus riches en eau. Le désert devient source de conflits.      

Philippe Rochot a couvert pour la télévision une bonne partie des conflits de ces dernières décennies : le Proche-Orient, l’Iran, l’Afghanistan, l’Afrique en mouvement, de la Somalie au Rwanda, mais aussi la chute du mur de Berlin et la montée en puissance de la Chine où il a été correspondant durant six ans. Sa passion première est pourtant restée la photographie qui lui permet de fixer son regard personnel sur les événements vécus.

Ancien otage au Liban, il est lauréat du Prix Albert Londres pour l’ensemble de ses reportages sur ce conflit. Il avait commencé sa carrière en 1970 en Arabie saoudite. C’est sa passion des grands espaces qu’il présente dans cette exposition « Vivre en ces déserts : de l’Arabie au Tibesti ».

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