Julien Cuny expose à l’Usine du 4 au 26 octobre 2025.
Entrée libre les week-ends de 14h à 18h30.
DU CHAOS AU VIVANT
«Lorsque je peins ou dessine, je pars du chaos, je commence à peindre spontanément des éléments simples, formes, lignes, surfaces disposés sans idée préconçue sur la toile. Ces éléments s’imbriquent, s’associent et donnent naissance à des formes complexes. Je révèle alors en dessinant sur ce fond : des figures, des membres, des corps, des objets, des formes organiques.
Cela crée des êtres divers, qui issus du chaos inscrivent leur réalité. C’est un acte spontané, physique et spirituel.
« Inabstrait » consisterait à évoluer librement entre le monde abstrait et le monde figuratif, entre le monde réel et le monde imaginaire, pour créer une œuvre, un écrit, une image, un film, un son, une pensée, qui soit une « dérive », un chemin vers l’inattendu, en effaçant, ajoutant, et décidant de ce qui est bon de laisser apparaître.
La forme comme départ. La liberté comme chemin. La beauté comme arrivée.
JC – Cofondateur du mouvement INABSTRAIT.
«La peinture de Julien Cuny : un pacte avec la vie.
Il est là, debout, vertical et ancré. Il va comme toujours entamer la toile d’emblée sans préalable, à même le lin brut. C’est la couleur qui sert son geste intuitif, nerveux, spontané dans une exploration vivante et complexe du langage pictural. Dans cette danse, les forces originelles et chaotiques vont lentement se canaliser vers une botanique étrange et organique. Malgré une impression de foisonnement, chaque oeuvre est en fait une recherche profonde d’équilibre et de sens, un combat visuel, un dialogue intérieur, entre abstrait et figuratif, entre réflexion et abandon ludique.
On touche alors à l’Inabstrait.»
Muriël Timmermans – Historienne d’art – Conférencière au musée royaux de Belgique
«Nous sommes sur le terrain de la confrontation et de l’étonnement, sous l’emprise de forces et de rapports de forces. Nous sommes en présence des lois fondamentales de la physique, de la mécanique, de la biologie.
Julien Cuny nous fait vivre la matière, la texture, la lumière, la couleur, la vibration et insiste surtout par sa sensibilité à nous faire comprendre et vivre l’équilibre précaire des forces en présence.»
David Sibaud
