Bernard Moncet

« Voyage au pays des Ukiyo-e »

C’est au retour d’un voyage au Japon qu’est née l’idée d’une série sur ce périple effectué en 2020 au tout début de la pandémie. Mais comment présenter ce voyage sans tomber dans la traditionnelle photo des guides touristiques. C’est à ce moment précis de sa réflexion que Bernard Moncet a commencé à imaginer un fil conducteur pour ses photographies.
L’ukiyo-e ou plus précisément les estampes japonaises
Cet art graphique n’était-il pas resté pendant des siècles l’équivalent de nos cartes postales achetées par les voyageurs nippons pour immortaliser les lieux de villégiature de leurs séjours à travers le pays.
Il ne lui restait plus qu’à associer le Japon d’aujourd’hui à ses traditions ancrées dans les valeurs ancestrales d’une société résolument tournée vers le modernisme et de mixer l’ensemble en un patchwork photographique en reprenant les codes des Ukiyo-e utilisés par tant d’artistes nippons au cours des siècles.

C’est à la fin des années soixante que l’intérêt pour la photographie lui est apparu. Comme de nombreux photographes à cette époque, les heures passées dans les chambres noires lui révèlent cette passion, qui depuis ne l’a jamais lâché. Photographe autodidacte il s’essaye à cette époque à tous les sujets que peut offrir la photographie en passant par la macro, l’animalier, le paysage, le portrait mais sans jamais réellement trouver une identité propre à la vision artistique qu’il souhaite donner à ces prises de vues.
Au fils du temps les images de grands reporters l’influencent, son approche de la photographie évolue, ses centres d’intérêt se précisent, et le passage du développement argentique aux techniques du numérique lui ouvrent enfin de nouvelles perspectives pour se créer son univers photographique.
Très influencé dans son adolescence par sa Maman dont il a appris les techniques de la peinture et de sa colorimétrie, Bernard est le genre de photographe toujours à la recherche d’une nouvelle vision du monde qui l’entoure.
Aujourd’hui, c’est dans la rue qu’il cherche son inspiration. Une fois celle-ci trouvée, il délaisse le côté illustratif de la photo pour la transformer en une vision personnelle telle qu’il la voit dans son imaginaire sans jamais renier les règles fondamentales du cadrage et de la composition.

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